NAISSANCE D’UNE PASSION
UN AMOUR PAS COMME LES AUTRES . . . .
 
 

Rien ne me prédestinait à la restauration d’une voiture ancienne .
 je ne connaissais pas le milieu avant ce jour.
 
 

Bon bricoleur et un peu touche à tout, j'ai pu passer,
 

DU REVE A LA REALITE

Ce samedi 21 mai 1994 à l’occasion des 8 ème Montgolfiades de Chalon sur Saône le club Pégase Amilcar effectue son rallye international annuel dans la côte Chalonnaise, je suis en moto et je ne puis à peine suivre ces petits bolides. Le virus me contamine, l’Amilcarinite frappe. Les jours suivants, après des nuits tourmentées, je recherche et prends contact avec le Club Pégase Amilcar. Le Président m’indique l’adresse d’un collectionneur de la région qui possède plusieurs Amilcars en pièces détachées. Je désire acheter un châssis avec moteur tournant. Après un an et demi de transactions, et beaucoup de piqûres de rappels, il accepte de me " céder " une Amilcar type CC de 1922 (N° d’ordre dans la série 1308, N° moteur 129H, ancienne immatriculation 4719EK): un châssis de toute beauté, dans son jus, acheté bien des années plus tôt à un musée de l’Yonne. Le moteur ronronne de nouveau, après de nombreuses années, le 28 février 1996 à 18 heures 32mn ; le châssis est enfin disponible en mars 96 (voir photo. Ma femme a fait une drôle de tête quant elle a vue mon " tas de ferraille ").
 
 

Le lent processus de restauration et reconstruction va enfin pouvoir commencer et s’éterniser sur trois années. Après l’achat de documentations, il me faut résoudre le problème de la carrosserie. Le président du club PEGASE AMILCAR me prête gracieusement sa carrosserie d’origine type CS pour que je puisse la faire copier par un menuisier
 
 

 et un tôlier formeur.
 
 

 La restauration du radiateur est effectuée par un professionnel. Ensuite le tour de France commence pour la recherche des pièces manquantes dans les bourses d’échanges et annonces LVA. J’ai trouvé les ailes gouttières aux environs de Bordeaux, comme le collectionneur ne voulait pas me les vendre j’ai pris leurs gabarits sur l’envers d’un rouleau de papier peint pour les faire exécuter par mon tôlier formeur.
 
 

Travaux effectués par moi même :

Sablage du châssis

Restauration de la dynamo 6V et de la magnéto RB, du circuit électrique, des freins.

Changement de tous les roulements

Remontage moteur, du pont et de la carrosserie sur châssis
 
 

Rayonnage des roues
 
 

Confection du pare brise, des supports d’ailes, du support de roue de secours, du tableau de bord

Finition des garnitures intérieures. (Les siéges sont recouverts par un professionnel).

Remontage à blanc de l’ensemble
 
 

Premier essai sur route, tour du lotissement. Damned. ! ! ! 3 marches arrières et 1 marche avant. Démontage du pont pour inverser la couronne par rapport au pignon.

Démontage complet pour mise en peinture. du châssis et du moteur. (La peinture de la carrosserie est effectuée par un professionnel).

Septembre 98 Première sortie officielle. Le Défilé du siècle à Paris. (problèmes de magnéto avec la pluie)
 
 

Juin 99 Véhicule viabilisé. Sortie rallye de 110 km dans le Clunisois sans aucun problème. (la pluie était pourtant au rendez-vous)